Tandis que Lou Reed assiégeait Berlin (à quelques mois près, on ne va pas chipoter !), son ancien comparse au sein du Velvet Underground visitait le Paris d’antan, avec quelques jolis détours par l'Andalousie, l’Antarctique et le Pays de Galles de son enfance... En réalité, même si Paris 1919 est l'un de ses albums les plus européens, John Cale résidait alors à Los Angeles où il vivait aux frais de la princesse Warner qui le rémunérait en qualité de producteur maison. Pour troubler encore plus les pistes, il décida de se faire accompagner d'un groupe typiquement américain, le magnifique Little Feat (et donc son génial guitariste, Lowell George), et par le U.C.L.A. Orchestra, lequel alterne superbement les envolées romantiques et les dissonances maîtrisées. C'est sans doute son album le plus accessible, donc une idéale porte d'entrée pour les débutants - les autres se régaleront avec les trois quarts d'heure de bonus qu'offre cette version du chef-d'oeuvre.
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)
01 - Child's Christmas In Wales
02 - Hanky Panky Nohow
03 - The Endless Plain Of Fortune
04 - Andalucia
05 - Macbeth
06 - Paris 1919
07 - Graham Greene
08 - Half Past France
09 - Antarctica Starts Here
10 - Burned Out Affair [Outtake]
11 - Child's Christmas In Wales [Alternate Version]
12 - Hanky Panky Nohow [Drone Mix]
13 - The Endless Plain Of Fortune [Alternate Version]
14 - Andalucia [Rehearsal]
15 - Macbeth [Alternate Version]
16 - Paris 1919 [String Mix]
17 - Graham Greene [Rehearsal]
18 - Half Past France [Alternate Version]
19 - Antarctica Starts Here [Rehearsal]
20 - Paris 1919 [Piano Mix]
21 - Macbeth [Unlisted Instrumental]
15 commentaires:
Le truc bien avec les groupes séparés, c'est qu'on a 2 fois plus d'albums à écouter.. Berlin/Paris.. 2 chef d'œuvres
Hello Charlu,
Et les plus beaux chefs-d'oeuvre de Nico datent de la même époque!
Merci Jimmy.
J'avais l'enregistrement mais avec 9 morceaux(cd d'origine).
Beau cadeau.
J'ai ce disque depuis des années et à chaque (et rare) écoute, je m'aperçois bien qu'il est bourré de qualités... sans toutefois parvenir à m'y attacher et alors que j'apprécie beaucoup l'œuvre de John Cale en général... bizarre..
sans doute pas loin d'être mon préféré (mais en vrai je change tout le temps... et je reviens toujours à son live "fragments of rainy season").
rien à dire, tout à écouter !
merci JJ
J'ai un souvenir très particulier de cet album. A l'époque, je n'arrivais pas à le trouver (on parle de l'époque du vinyl avant les réeditions CD). Je l'avais même commandé en import à la FNAC. Et de mois en mois, je n'arrivais jamais à l'avoir. Et plus je l'attendais, plus je me l'imaginais. Il faut dire que ce que j'en avais lu, la pochette et le titre constituent un petit univers très évocateurs.
Et puis, un jour, une amie devait partir en Angleterre. Je lui confie une petite liste de trésors (supposés) que je n'arrivais pas à trouver. Et 10 ours plus tard, je la revois. Elle m'annonce qu'elle a trouvé deux de mes disques: Paris 1919 et Forever Change. Les deux en Nice Price!
Quand j'ai écouté Paris 1919, j'avoue avoir été dèçue. Je m'imaginai quelque chose de plus orchestré (un peu comme Nick Drake en fait, que je ne connaissais pas encore).
Puis, très vite, l'album m'a enchantée. Il y a une douceur et un climat très intimiste, je trouve.
Concernant l'oeuvre de John Cale, je ne trouve pas qu'elle soit dure d'accès à part 2 ou 3 albums. J'ai un beau souvenir de John Cale en concert, période Fragments of A rainy Season. Seul avec son piano ou sa sèche qui inspire le respect à tout un public de festival qui pour la plupart ne le connaissait pas.
Un monsieur avec une immense aura quand on connait en plus les disques qu'il a produit. Mais entre Lou Reed et John Cale, difficile de trancher entre qui des deux avait le plus mauvais caractère...
Je prends pour tous ces bonus, bien sûr!
Hello Nguyen,
L'original était un peu court, là, on peut refaire un tour entier avec des versions alternatives assez intéressantes.
Hi Arewenotmen?,
Peut-être qu'il te manque le grain de folie supplémentaire qu'on trouve plus facilement sur d'autres albums...
Hola Yggdralivre,
Moi aussi, j'adore ce live, mais j'aime aussi beaucoup ses arrangements magnifiquement délirants et l'art qu'il a souvent eu de bien s'entourer.
Hello Audrey,
J'ai plusieurs anecdotes qui ressemblent à la tienne, c'est souvent comme ça lorsqu'on attend trop longtemps et que l'imagination travaille. Heureusement, tu as su y trouver les merveilles qu'il retenait. Tu as raison d'insister sur la douceur, même s'il y a un climat inquiet en filigrane.
Yo !
Des fois je me sens un peu seul mais on s'y fait, c'est une question d'habitude : je n'aime pas le Gallois Qui Se La Pète, j'ai souvent essayé mais j'y arrive pas.
Je vais peut-être retenter mais je connais l'issue ...
Non, du velvet je préférais l'autre là, le chanteur.
Hello Everett,
Je crois que, parfois, c'est de ta faute si tu te sens seul... Je n'ai pas l'habitude d'écrire ça, mais, là, je te conseillerais de ne pas réessayer car le coup du "Gallois Qui Se La Pète", tu me l'as déjà sorti, ça donc être bien encré dans ton esprit. La dernière fois, je n'avais pas posé la question, la voici aujourd'hui: en quoi John Cale se la pète, j'éprouve quelques difficultés à comprendre?
Je connais un peu cet album et pas davantage John Cale. Je ressens en fait cette attraction que j'ai ou nous avons pour ces artistes qui arrivent à quelque chose de personnel et qui se perpétue, je pense ) Peter Hamill, Richard Thompson, Nick Cave ... tu sais ce genre que l'on aime aimer parce qu'on s'attache à leur travail en acceptant de les uisvre là où ils décident de nous amener. Et si on aime pas? mais on va aimer, c'est une question d'y retourner, une question de confiance.
je ne connais pas ce sentiment pour John Cale juste par manque de temps, car je pressens qu'il fait parti de groupe d'artistes chanceux, il me semble, assez libre de oeuvrer sans que le showbiz fasse trop pression sur les orientations musicales. Au milieu, assez pour en vivre mais pas trop de succès car dans ce cas, j'imagine la liberté plus chère à obtenir.
Little Feat expliques-tu. tiens donc, ils sont souvent sur de bon coup (Robert palmer, époque soul raffiné), ça va m'inciter à m'y remettre à ce Cale. J'ai l'album et ses bonus mais il me manquait un article qui donne envie!!
T'inquiète pas pour la solitude, c'était façon de parler, et ça me ferait plus marrer qu'autre chose.
John Cale j'aime pas ce qu'il fait, c'est le point de départ sur lequel je ne peux rien.
Ensuite, de ce que j'ai pu en voir je l'ai toujours trouvé arrogant, le reste c'est de la littérature.
Une littérature qui parfois m'a confirmé cette impression (des mecs qui ont bossé avec lui, qui l'ont subi plutôt) et parfois non. Et oui bien sûr je crois ce qui m'intéresse. Mais comme tout le monde.
Par contre, quand j'écris (c'est un bien grand mot...) je revendique haut et fort le droit à ce que ça puisse être une connerie. Ou ne pas correspondre à la réalité. Pour l'un ou l'autre on a des experts, des profs, des encyclopédies, etc... Des trucs sérieux quoi. Pas ma spécialité.
Hello Devant,
Oui, c'est important de suivre certains artistes, surtout ceux qui bénéficient de la liberté à laquelle tu fais allusion. Je pense que c'est davantage le nom de Little Feat que ma prose qui t'a donné envie. J'ai du mal avec mes billets, depuis de longues semaines, mais le principal, c'est que l'envie soit venue.
Hi Everett,
On a tous le droit d'écrire des conneries, mais on peut également changé d'avis. Personnellement, j'adore me tromper et repartir avec un artiste que je mésestimais...
@Jimmy : laisse tomber EWG il est indécrottable. Son patronyme gallois préféré c'est Davies, il ne sort pas de là.
Sinon je n'ai pas connu Paris en 1919 mais pour le disque j'approuve évidemment.
@EWG : bon alors, le concert de Kevin, on en parle ?
@Till : Kevin ? Cyngerd a nos sadwrn.
C'est du gallois, tu devrais comprendre.
Je lis le gallois les yeux fermés.
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