vendredi 17 juillet 2015

JONATHAN RICHMAN ~ I, Jonathan [1992]


Voilà, ce sera mon dernier post avant la fermeture pour plusieurs semaines de congés... Summer feeling... Je ne pouvais prendre le risque de vous laisser partir en vacances sans un disque du chanteur le plus cool du monde. Beaucoup de fans se focalisent sur ses débuts, c'est compréhensible, mais la suite n'a jamais cessée d'être passionnante, comme le prouve ce magnifique petit bijou. Une guitare faiblement branchée sur l'électricité, un tambourin - et roule ma poule ! Ce n'est pas la peine de s'encombrer davantage quand on possède de pareilles merveilles. Qui d'autre que notre Jonathan pourrait se permettre d'intituler une chanson : I Was dancing in a lesbian bar ? Qui serait capable de rendre hommage au plus cultissime des groupes (les Modern Lovers étaient la version positive du Velvet) avec autant de candeur et de grâce ? Et le reste est à l'avenant, désarmant de simplicité et de charme. On dirait qu'il chante en direct de notre salle de bain ! Cet homme est un bienfaiteur. 
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)      


01 - Parties In The U.S.A.
02 - Tandem Jump
03 - You Can't Talk To The Dude
04 - Velvet Underground
05 - I Was Dancing In A Lesbian Bar
06 - Rooming House On Venice Beach
07 - That Summer Feeling
08 - Grunion Run
09 - A Higher Power
10 - Twilight In Boston
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Go! Jojo, go!


mercredi 15 juillet 2015

VARIOUS ARTISTS ~ Sex Symbols Of The 50's And 60's [2CD] [C. 2011]


Hier, les amateurs de choses kaki ont du se régaler. Je vous propose, aujourd'hui, un défilé bien différent avec des bombes, des pétards et des obus d'une tout autre envergure ! Le sous-titre dit tout : "a sublime selection of sultry sensual screen sirens." Voilà qui me semble un tantinet plus sexy que la Patrouille de France ! Et n'allez pas vous imaginer que le seul intérêt de ce florilège s'arrête à sa pochette riche en minois sensuels, en cuisses fermes et en  décolletés vertigineux ! Durant les années cinquante et soixante, les grandes actrices savaient tout faire : émouvoir les pervers, jouer la comédie et chanter à merveille (nos petites françaises, hélas, n'ont pas été conviées). Cette plantureuse collection est d'un érotisme sévère, le thermomètre risque d'en prendre pour son grade ! Vous voilà prévenu. 
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)      


CD1 :
01 - Marilyn Monroe - I Wanna Be Loved By You
02 - Jayne Mansfield - Too Hot To Handle
03 - Eartha Kitt - Just An Old Fashioned Girl
04 - April Stevens - Teach Me Tiger
05 - Sophia Loren - To Keep My Love Alive
06 - Julie London - That Old Feeling
07 - Diana Dors - The Gentleman Is A Dope
08 - Mamie Van Doren - Salamander
09 - Eva Bartok - Kiss Me
10 - Lena Horne - Storym Weather
11 - Diana Dors - The Point Of No Return
12 - Eartha Kitt - I Want To Be Evil
13 - Gina Lollobrigida - Pourqoui Ne Pas M'Aimer
14 - Sophia Loren - Che M'E Mprarto A Ffa
15 - Jane Russell - Ain't There Anyone Here For Love
16 - Grace Kelly And Bing Crosby - True Love
17 - Sophia Loren - Zoo Be Zoo Be Zoo
18 - Betty Grable - Pretty Baby
19 - Marlene Dietrich - Come Rain Or Come Shine
20 - Diana Dors - That's How It Is
21 - Joan Crawford - How Long Will It Last
22 - Eartha Kitt - Je Cherche Un Homme (I Want A Man)
23 - Jean Harlow - Reckless
24 - Mae West - They Call Me Sister Honky Tonk
25 - Josephine Baker - De Temps En Temps
CD2 :
01 - Marilyn Monroe - Diamonds Are A Girl's Best Friend
02 - April Stevens - Do It Again
03 - Julie London - Cry Me A River
04 - Diana Dors - Let There Be Love
05 - Sophia Loren - Almost In Your Arms
06 - Lena Home - From This Moment On
07 - Julie London - Daddy
08 - Lena Horne - Just One Of Those Things
09 - Jayne Mansield - You Were Meant For Me
10 - Eartha Kitt - I Love Ya Then I Need Ya
11 - Jane Russell - Body And Soul
12 - Marilyn Monroe - After You Get What You Want, You Don't Want It
13 - Diana Dors - Crazy He Calls Me
14 - Eartha Kitt - C'Est Si Bon
15 - Gina Lollobrigida - A Frangesa (Costa)
16 - Sophia Loren - Mambo Bacon
17 - Eartha Kitt - A Woman Wouldn't Be A Woman
18 - April Stevens - I Want A Lip
19 - Jane Russell - Pamper Me
20 - Marilyn Monroe - Runnin' Wild
21 - Diana Dors - Imagination
22 - Julie London - I'm In The Mood For Love
23 - Lena Horne - Mad About The Boy
24 - Mae West - A Guy What Takes His Time
25 - Dorothy Lamour - Tonight Will Live
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lundi 13 juillet 2015

THE CLASH ~ Live At Shea Stadium (1982) [2008]


Je suis parfois un tantinet long de la comprenette ! J'ai ainsi mis plusieurs décennies avant de me rendre compte que je n'écoutais quasiment jamais les albums live encombrant mes étagères. Un concert, c'est fait pour être vécu en direct, mais, évidemment, il y a toujours des petits malins qui parviennent à passer entre les mailles du filet, sans que je parvienne toujours à m'expliquer pourquoi... Bon, question dégaine, le Clash nous avait habitué à mieux. Là, on dirait une espèce de version de Village People sous acide ! Malgré le froid glacial, Joe avait décidé que le groupe arriverait dans une Cadillac décapotable, histoire de montrer aux Ricains qui étaient désormais les nouveaux caïds (c'était bien la peine d'avoir fait la chasse aux dinosaures...). L'ambiance ne semble pas particulièrement extraordinaire dans ce temple dédié au baseball ou à leur foot bizarroïde (y'a t-il pire endroit qu'un stade pour offrir un concert ?), le sillon empeste le pop corn, oui, mais voilà... Le Clash est alors rôdé à mort et sa setlist ferait honte à une large majorité de groupes d'hier, d'aujourd'hui comme de demain. Je possède quelques pirates aisément plus sulfureux, sauf que celui-ci surf sur un équilibre quasi magique, entre je ne sais quoi et ce que vous voudrez ! Allez, débrouillez vous avec ça, je ne vais pas vous rejouer toute l'histoire, vous êtes censé la connaître. 
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)              


01 - Kosmo Vinyl Introduction
02 - London Calling
03 - Police On My Back
04 - The Guns Of Brixton
05 - Tommy Gun
06 - The Magnificent Seven
07 - Armagideon Time
08 - The Magnificent Seven (Return)
09 - Rock The Casbah
10 - Train In Vain
11 - Career Opportunities
12 - Spanish Bombs
13 - Clampdown
14 - English Civil War
15 - Should I Stay Or Should I Go
16 - I Fought The Law
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vendredi 10 juillet 2015

Blog ami : Yggdralivre


Au moins, avant ces toutes dernières décennies, les gens (oui, les fameux gens) lisaient dans les transports. Aujourd'hui - pensez-donc -, ils ont beaucoup mieux à faire : ils font mumusent avec leur cochonnerie de téléphone portable. Il ne leur reste plus que la plage (et encore), soit le pire endroit pour lire (on ne sait pas comment s’asseoir, on fout du sable partout...). Bon, je m'égare un tantinet. Tout ça, c'était pour vous dire que si vous ne savez trop quels livres emporter pendant vos vacances, l'ami Yggdralivre, un fidèle des Bruits Magiques, tient un magnifique blog consacré à la littérature, et qu'il pourra vous venir en aide. Avec passion et simplicité, il rend compte de ses coups de cœur, et je suis certain que vous passerez un beau moment en déambulant entre ses pages. Voici l'adresse enchanteresse :
https://yggdralivre.wordpress.com/ 
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)

   

jeudi 9 juillet 2015

Pour la beauté du geste (feuilleton électrique) par Jimmy Jimi # 92


92. STRANGE DAYS [THE DOORS]

   « C'est tellement bon de se retrouver ici tous ensemble. »
Polina avait oublié notre estimé chanteur, mais nul ne songea à lui en faire la remarque. J'aurais été curieux (mais pas tant que ça !) de savoir ce qu'il aurait pensé de Margate. Je l'entendis nous servir son habituelle litanie : « Ouais, c'est pas trop mal, mais ça ne vaut pas Liverpool. » (Pour ses seize ans, ses parents lui avaient offert un week-end chez les « Fab Four » avec le Beatles Tour inclus.) Je crois qu'il ne manqua à personne, les rares fois où son nom fut évoqué, c'était pour se demander s'il parviendrait enfin à apprendre mes paroles pendant les deux mois d'été.

   Quand on choisit mal ses partenaires et qu'on en fait si peu cas, il ne faut peut-être pas s'étonner qu'ils vous trahissent...

   Lorsqu'on est jeune et innocent, ça fait si mal quand l'arc se décroche du ciel pour s'écraser violemment sur la surface des rêves...

   Nous ne sommes pas pressés, nous verrons cela en temps voulu. Je lance juste quelques phrases pour vous préparer doucement au carnage... Elles ressemblent aux éclairs qui menaçaient la plage comme aux idées noires que je n'osais confier à quiconque pour ne pas gâcher les vacances et nous porter la poisse, cette trop fameuse cochonnerie qui, de toute façon, parvient toujours à vous rattraper et à déchirer le voile des plus beaux songes, si elle en a décidé ainsi (demandez donc au fantôme d'Alex Chilton, à l'occasion).

   Je sentais, de moins en moins confusément, qu'un malheur pourrait rapidement engloutir notre petit monde. La jolie pluie anglaise n'avait plus ni la même couleur ni la même odeur. La bergerie empestait le méchant loup, mais personne ne bronchait et ma situation me réduisait au silence... Pendant la journée, je pouvais encore me laisser envaper par les fragrances d'Olympia, mais, la nuit, le Malin jouait de la fourche sur mon tagada, et j'entendais les aiguilles de la Clock Tower qui tournaient à rebours...

   Où était-il caché, le « Monstre », dans quel laboratoire secret préparait-il son plan machiavélique ?


mercredi 8 juillet 2015

FLAMIN' GROOVIES ~ Shake Some Action [1976]


Gamin, je mis un peu de temps avant de m'offrir un album des Flamin' Groovies. Pour ma défense, il faut se rappeler qu'il figurait parmi les préférés des soit disant puristes et autres esthètes extrémistes qui vous regardaient comme le dernier des ploucs si vous ne portiez pas la bonne chemise à pois et des talons cubains à vos bottines... Les Groovies étaient un groupe de fans : un jour, ils se prenaient pour les Stones (Teenage head, leur grande oeuvre), le lendemain pour les Beatles (sur celui-ci) et, le surlendemain, pour qui vous voudrez (ailleurs !)... Cela n'avait aucune importance, ces gars-là possédaient une classe telle que leur personnalité profonde finissait toujours par l'emporter. Oui, ici, l'élégance rock'n'rollienne est à son comble ! On peut préférer l'époque magique avec Roy Loney au chant (les puristes de mon introduction ne s'en priveront pas), mais on n'est même pas obligé ! A mon sens, l'intégrale de leur discographie est plus que recommandable. 
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)
P.S. :  les grands esprits se rencontrant, vous pouvez continuer de groover chez l'ami Devant :
http://gaitapis.blogspot.fr/


01 - Shake Some Action
02 - Yes It's True
03 - St. Louis Blues
04 - I'll Cry Alone
05 - Misery
06 - Please Please Girl
07 - Let The Boy Rock'n'roll
08 - Don't You Lie To Me
09 - She Said Yeah 
10 - Sometimes
11 - I Saw Her
12 - You Tore Me Down
13 - Teenage Confidential
14 - I Can't Hide
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lundi 6 juillet 2015

LINTON KWESI JOHNSON ~ Making History [1983]


Débarquant à Londres en 1963 en provenance de sa Jamaïque natale, Linton Kwesi Johnson a toujours trouvé mieux à faire que de chanter des louanges à la gloire de Jah ou de vanter les mérites de la ganja. Il rejoint rapidement la cellule britannique des Black Panthers et multiplient les poèmes et les chansons "sociales et politiques" en mêlant judicieusement le créole jamaïcain à l'anglais. Les rappeurs du monde entier pourraient lui envier son flow magnifique, plus déterminé que colérique. Si sa poésie est engagée, elle sait réconforter, charmer, tout en réussissant l'exploit de n'être jamais ennuyeuse. L'homme, aussi, a toujours été accompagné de musiciens d'exception qui n'ont jamais rien eu à envier aux meilleurs groupes de Kingston. Leur reggae figure parmi les plus originaux. Tous les disques de L.K.J. sont passionnants, mais Making history est souvent cité comme étant son plus fameux. Je vous invite vivement à y (re)venir.
Jimmy JIMMY (Merci d'avance pour vos commentaires !)

            
01 - Di Eagle an' di Bear
02 - Wat About di Working Claas?
03 - Di Great Insohreckshan
04 - Making History
05 - Reggae fi Radni
06 - Reggae fi Dada
07 - New Craas Massahkah
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vendredi 3 juillet 2015

NICKI BLUHM AND THE GRAMBLERS ~ Nicki Bluhm And The Gramblers [2013]


Le soleil de la Californie, le désert et ses cliquetis de ceinturons tannés qui nous entêtent, heureusement il y a les vagues, traîtresses comme les jolies chanteuses charismatiques, qui donnent envie de piquer une tête. Avec un peu de chance on pourra y laver les souillures de nos âmes. Il faudrait siffloter le truckin' des morts reconnaissants, accepter un zeste de slide, se pavaner aux bras de la figure mythique du groupe qui s'entend bien et qui roule à fond la caisse de date en date, ne pas se méprendre sur les intentions car derrière la façade facile il y a de vraie musique qui se trimbale. Une musique populaire, une country soul pour cœur en carafe attendant la javel de S.O.S. amitiés. Pour ma première sur Les Bruits Magiques, j'ai choisi cet album découvert par hasard en traînant entre la générosité débordante de Gov't Mule et les ondes melliflues de Phish, d'abord musique de fond entre deux péages, il devient vite indispensable, un de ces rares moments printaniers où l'on est heureux sans même savoir pourquoi. Une porte d'entrée idéale pour le soleil de la côté Ouest. Avec en prime un petit clin d'œil aux Mothers Hips et pour les plus courageux des curieux un dernier titre afin de faire fuir les amis noctambules.
YGGDRALIVRE (Merci d'avance pour vos commentaires !)


01 - Little Too Late
02 - Hey Stranger
03 - Nothin'
04 - Till I'm Blue
05 - Ravenous
06 - Deep Water
07 - Go Go Go
08 - Might Get Blessed
09 - Check Your Head
10 - Always Come Back
11 - Willow Tree
12 - THE MOTHER HIPS - Lady Be Cool [Bonus Track]
13 - MINORU MURAOKA - Yin And Yang [Bonus Track]
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jeudi 2 juillet 2015

Pour la beauté du geste (feuilleton électrique) par Jimmy Jimi # 91


91. KNIGHT NIGHT [TANIT]

   L'antre de Monsieur Toboso ne contenait pas le moindre disque et, pourtant, on y entendait un improbable boucan : le cri aigu des étagères qui pliaient sous le poids des lourds volumes et les suppliques désespérées du planché se creusant chaque jour un peu plus à cause des piles chancelantes qui grimpaient jusqu'au plafond ! Seuls un lit minuscule, une petite table et un tabouret étaient parvenus à se glisser dans ce décor qui ressemblait davantage à une bibliothèque en fouillis qu'à un véritable appartement. La table miniature lui servait aussi bien pour manger que pour écrire car mon vieux professeur, depuis plus de quarante années, s'escrimait à écrire et réécrire le même roman dont il n'était jamais satisfait.
   « Comment ont-ils fait ces salopards de Proust, Céline, Dostoïevski ; ils étaient combien dans leur satané ciboulot ? Ça ne leur suffisait pas de nous humilier avec un chef-d’œuvre, il fallait qu'ils les multiplient, les dégueulasses – et faut voir un peu les pavés, moi qui peine tant sur mes cent-vingt maigrichonnes pages de malheur ! »
   Souvent, en fin de journée, il se mettait à injurier ses héros. J'éprouvais, alors, les pires difficultés à le ramener vers les révisions du bac.
   « Ah, oui, le bachot... Où en étions-nous restés déjà : Hugo, Voltaire, La Fontaine ? Un sacré encore, celui-là, a-t-on jamais mieux fait chanter notre lourde langue ? J'échangerais sur le champ toute ma foutue paperasse contre une seule morale des fables de ce saligaud ! »
   Et ça repartait pour une heure d'imprécations ! Ensuite de quoi, il me donnait ses pages à comparer aux plus grandes œuvres (il connaissait des milliers de passages par cœur) avant de hurler que s'il n'y arrivait pas avant Noël, il brûlerait tout (je n'osais imaginer combien de fois le malheureux avait du répéter ce terrible mensonge).

   Pour me porter chance, je sifflotai Good morning little schoolgirl sur le chemin du lycée en pensant à ma première rencontre avec Olympia.
   « Racontez-moi donc l'influence de Sleepy John Estes sur Sonny Boy Williamason premier du nom, puis celle de ce dernier sur l’œuvre de Muddy Waters, et vous finirez tranquillement en m'expliquant l'origine du nom des Rolling Stones avec le rapport à l'Afrique et aux esclaves. »
   L'affaire fut presque moins compliquée avec les voyages dans la poésie de Baudelaire à l'orale et la condamnation de la peine de mort par Victor Hugo à l'écrit : deux sujets qui me passionnaient.
   J'obtins des notes suffisamment bonnes pour me laisser espérer qu'elles rattraperaient ma nullité en maths.
   Pour me féliciter, Monsieur Toboso m'offrit une magnifique édition « du Grand Livre, le roman des romans, avec le personnage le plus extraordinaire jamais créé par un être humain : les aventures du Chevalier à la Triste Figure : Don Quichotte en personne ! »

   Aujourd'hui, c'est tout ce qu'il me reste de lui avec la première phrase de sa « misérable plaquette » recopiée sur un papier buvard : « Je bois de l'encre en cherchant l'inspiration dans les soupirs de la lune. » Cinq années après le bac, au lendemain de Noël, Monsieur Toboso disparut dans l'incendie de son appartement.

 

mercredi 1 juillet 2015

LEON REDBONE ~ Sugar [1990]


Il fait beaucoup trop chaud pour brancher les amplis. En forte période de canicule, l'oreille s'agace vite, il lui faut du super cool et de l'ultra relax... Leon Redbone a oublié depuis lurette l'existence des calendriers, il joue toujours ce blues jazzy hors d'âge. Sa musique embaume d'aussi précieuses fragrances que celles respirées à l'écoute des plus suaves délices cubains. Ses dérives alanguies sont autant d'appels au hamac. En comparaison, un J.J. Cale semblerait presque énervé ! Le bon Leon remonte si loin dans les souvenirs, qu'il donne l'impression de venir d'un ailleurs enchanteur, un pays où les fées se promèneraient en petites culottes et au ralenti dans des champs de soupirs extatiques !
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)           


01 - Ghost Of The St. Louis Blues
02 - Roll Along Kentucky Moon
03 - Right Or Wrong
04 - Laughin' Blues
05 - Breeze
06 - The Whistling Colonel
07 - Sugar
08 - Pretty Baby
09 - When I Take My Sugar To Tea
10 - What You Want Me To Do
11 - Messin' Around
12 - So, Relax
13 - 14th St. Blues
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