Dimanche 18/12 : Farniente : La chanson parfaite que l’on écoute le dimanche matin en traînant dans le lit, pour une grasse matinée bien méritée (ou pas).
KURT VILE : Wakin on a pretty day
Un disque pour le farniente ? En temps normal, je t’aurais sorti un barouf d’enfer, festival de triples-croches, grattes ultra-stridentes et rythmique à réveiller un mort, mais c’est fini tout ça. J’ai décidé de me ranger. Plus jamais, je ne ferai le con, la musique c’est sérieux, le jeu aussi, c’est sérieux, les gens comptent sur toi, faut pas les décevoir etc. Dont acte. On fait le test : z’êtes au pieu, on est dimanche, ou lundi, ou mardi, ce que vous voulez, je vous ai déjà expliqué comment ça marche pour moi. Au pieu donc, vous commencez à ouvrir un œil, vous appuyez sur play, c’est Kurt Vile, c’est Wakin’ on a pretty day (je vous ai dit que j’arrêtais les conneries, faut me croire bordel !) mais, attention, faut aller jusqu’au bout. Alors, envie de vous lever ? J’en étais sûr. Ne me remerciez pas.
Everett W. GILLES
J.J. CALE : Cherry
Farniente ? Grasse matinée ? Là encore, on est dans une vie antérieure (et probablement future, lorsqu’il faudra les tirer du lit à l’heure du déjeuner). Faisons donc une fois encore appel à nos souvenirs… Le soleil, encore timide, entame une danse légère dans les rideaux et vous tire des limbes du sommeil. Rien ne bouge. La télécommande traîne par bonheur au pied du lit. Elle vous servira peut-être, après ce Cherry langoureux, à sélectionner opportunément un Let me do it to you à peine subliminal…
AREWENOTMEN?
KRIS KRISTOFFERSON : Sunday morning comin down
A dire vrai, ce n’est pas forcément le genre d’histoire que j’aimerai qu’il m’arrive un dimanche matin, mais cette chanson me donne envie de rêvasser et de traîner au lit. Et puis, avouez que le titre tape dans le mille ! Pour moi, Kris Kristofferson, cela a d’abord été la silhouette du Billy the Kid dans le film de Sam Peckinpah, sur la musique de Dylan, un mec cool, charmeur, épicurien dans l’âme, avec un sourire d’ange. Puis, j’ai découvert quel immense artiste il était (et j’en suis encore à l’explorer), et qu’il était aussi cool dans la vie que dans ce film. Il faut se dépêcher d’écouter Kris Kristofferson pendant qu’il est encore de ce monde car il est, je crois, assez malade, et aussi parce qu’il n’y a pas beaucoup de songwriters de sa trempe, et que je ne connais pas tant de chansons aussi belles que celle-là qu’on puisse écouter en boucle sans en épuiser son insoupçonnée profondeur…
Audrey SONGEVAL
GUEBROU TSEGUE MARYAM : The Homeless wanderer
S’envoler ailleurs, tiré par les volutes de notes, danser l’intemporel comme une marionnette, juste se noyer dans la poésie. Un temps suspendu.
S’envoler ailleurs, tiré par les volutes de notes, danser l’intemporel comme une marionnette, juste se noyer dans la poésie. Un temps suspendu.
SORGUAL
JOHANN SEBASTIAN BACH [Pablo Casals] : Cello Suite No. 1 In G Major, Bwv 1007 - I. Prelude
Oui, j'aime traîner au lit avec un gros chauve qui fume la pipe, ça me regarde, non?!
Jimmy JIMI