mardi 28 février 2017

ABSOLUTELY COOL...


Cette fois, je n'ai pas attendu que Big Brother me fiche à la porte... Parfois, dans l'existence, il ne faut pas hésiter à repartir de zéro pour tenter d'offrir mieux, retrouver une motivation, ne pas s'enfermer dans une routine... Or donc, à partir de demain, vous pourrez me retrouver avec ma bande de lustucrus sur un blog flambant neuf. Il ne sera pas fondamentalement différents des précédents, je l'espère juste plus riche et plus beau. Les amis blogueurs sont évidemment invités à ajouter cette nouvelle adresse dans leur blogroll ! Bienvenue à toutes et tous...
https://absocool.blogspot.fr/
Jimmy JIMI 
P.S. : les derniers épisodes du feuilleton électrique continueront d'être postés sur les Bruits magiques.

vendredi 17 février 2017

THE POGUES ~ If I Should Fall From Grace With God [D.R.] [1988]


Dans le monde du rock, il existe certainement une malédiction profondément injuste frappant groupes et artistes qui ne se sont pas pris au sérieux pour être un jour malgré tout être pris au sérieux en retour, comme si une telle démarche était incompatible avec le talent. Si vous n’avez pas d’exemples en tête, en voici quelques-uns au hasard : Madness, Badfinger, Nino Ferrer, Damned, De la Soul. Parmi ces maudits, les Pogues figurent en bonne place sous prétexte qu’ils versaient en plus dans le supposé folklorique irlandais. Non, mais vraiment, comment prendre ce groupe au sérieux alors qu’il a composé Fiesta, ce machin qui a eu le malheur de tomber dans l’oreille d’un sourd béotien nommé Patrick Sébastien ? En plus, derrière cette première malédiction s’en cache une seconde, celle d’avoir offert Rum, Sodomy and the Lash comme s’il s’agissait de leur chef d’œuvre, alors qu’ils le surpassèrent sur le suivant en termes d’inspiration mélodique, stylistique et de richesse sonore, parfaitement captée par la production limpide et inspirée de Steve Lilywhite. Donc, rétablissons quelques vérités, les Pogues méritent tout à fait sérieusement de figurer dans le Panthéon des plus grands groupes toute catégorie de leur décennie et ils n’ont pas composés qu’un seul authentique chef d’œuvre mais deux, dont celui-là qu’on oublie « sérieusement » trop souvent. Non mais sans rire !
Audrey SONGEVAL (Merci d'avance pour vos commentaires !)


01 - If I Should Fall From Grace With God
02 - Turkish Song Of The Damned
03 - Bottle Of Smoke
04 - Fairytale Of New York
05 - Metropolis
06 - Thousands Are Sailing
07 - Fiesta
08 - Medley - The Recruting Sergeant - The Rocky Road To Dublin - The Galway Races
09 - Streets Of Sorrow Birmingham Six
10 - Lullaby Of London
11 - Sit Down By The Fire
12 - The Broad Majestic Shannon
13 - Worms
14 - The Battle March Medley [Bonus Track]
15 - The Irish Rover [Bonus Track]
16 - Mountain Dew [Bonus Track]
17 - Shanne Bradley [Bonus Track]
18 - Sketches Of Spain [Bonus Track]
19 - South Australia [Bonus Track]
MP3 (320 kbps) + artwork


mercredi 15 février 2017

PATRICK EUDELINE ~ Le Petit Gars Qui Se Roulait Par terre [2016]


"Freddy a 17 ans au début des années 1960. Fils d'un ouvrier chez Citroën et d'une mère au foyer, son quotidien se limite aux sorties avec ses copains, aux petits travaux mal payés et aux combines. Lui et ses amis sont passionnés de rock, qui vient d'arriver en France. Entre fiction et réalité, Patrick Eudeline raconte cette époque et la première apparition de Johnny Hallyday à la télévision." 

Je ne l'ai pas encore lu, mais l'auteur, le titre, le dessin de couverture, le sujet : tout ça respire le chef-d'oeuvre !
JIMMY JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)


mardi 14 février 2017

VARIOUS ARTISTS ~ Je Déteste... L'Accordéon [HMC. 2017]


Je déteste ! Ce cri à la Zola inaugure une nouvelle série de compilations consacrées à des instruments de musique méconnus, dénigrés ou franchement méprisés, souvent associés à des styles musicaux trop galvaudés, trop populaires ou trop démodés pour être pris au sérieux. Et comme vous vous en doutez déjà, il va de soi que chaque chapitre s'attachera à présenter l'instrument sous un jour un peu plus favorable, dans un contexte différent de celui dans lequel on le cantonne habituellement. Amateurs de scie musicale, d'hélicon ou de serpent (si, si, c'est un instrument), j'en appelle à vos talents de compilateurs. N'hésitez pas à rejoindre cette saga pour tenter de réhabiliter votre instrument favori. Ce premier volume est consacré à un instrument honni entre tous (je n'ai pas dit "Hohner entre tous", arf, arf, arf !), j'ai cité l'accordéon.
ZOCALO (Merci d'avance pour vos commentaires !)  


01 - Ksenija Sidorova - Yuji Takahashi. Like A Water Buffalo [Poem by Wendy Poussard]
02 - Toto Grimaldi - Il Respiro Della Fisarmonica
03 - Michel Portal & Richard Galliano - Libertango
04 - Azzola-Caratini-Fosset - Biguine Des Lavandières
05 - Eric Bouvelle - Chant Magnétique
06 - Chango Spasiuk - Ivanco
07 - Geno Delafose - Your Folks Don't Want To See Me No More
08 - Lionel Suarez - Mexe Mexe Funga Funga
09 - Les Lueurs De Lily - Qui A Dit
10 - Slimane - Paname
11 - Amira Medunjanin - Zemi Me Zemi [Kim Burton - Accordion]
12 - Amir Gamal - Habyet
13 - Art Van Damme - Worksong
14 - Timothée Le Net Quartet - Rideaux Lunaires
15 - Skolvan - Daou Ha Daou (Kas A Barh)
16 - Riccardo Ambrogini - Alma Cubana
17 - Charles Magnante - Brazilian Nocturne
18 - Hermeto Pascoal - O Tocador Quer Beber
19 - Doctor Krápula - La Fuerza Del Amor
MP3 (320 kbps) + front cover


mercredi 8 février 2017

THE TECHNIQUES ~ Queen Majesty - The Best Of The Techniques 1965-1974 [2CD] [C. 2007]



Comme l’amour, le rocksteady originel dure trois ans, et les chansons les plus délicates sont produites par Duke Reid, une sorte de mafieux pré-Spectorien qui se balade en studio avec deux revolvers à la ceinture... L’indépendance de la Jamaïque est déclarée en 62. Des gamins à peine pubères descendent de la montagne pour participer à l’effervescence. Beaucoup rêvent de devenir célèbres — "you can get it if you really want". C’est la période comprise dans les seize premiers titres de cette compilation, l’insouciance du ska originel des Techniques avec Winston Riley ou Slim Smith (marqué par deux coups du sort : il voit la Vierge pour enregistrer My Conversation avec les Uniques ; il brise une fenêtre pour rentrer chez lui et meurt vidé de son sang à vingt-cinq ans)... Qui ralentit le rythme en 66 ? On accuse la chaleur, le désir d’évoluer, la ganja... Naît le rocksteady, cette danse au contretemps spartiate, les emprunts au falsetto de Curtis Mayfield. Au sein du groupe, les membres vont et viennent mais Riley, la tête pensante, tient à garder une unité sonore : on reconnaît une chanson des Techniques dès les premières secondes avec ces fameuses harmonies vocales. Quand il ne tire pas au revolver dans le plafond, Duke Reid supervise et produit dans son studio de la dentelle au kilomètre : Perfidia de Phyllis Dyllon, Rocksteady de Alton Ellis, tout l’album On the beach des Paragons, mille inconnus qui se transcendent... Le label Treasure Isle, jadis un liquor store, porte plus que jamais son nom. Moins pop que l’ennemi Studio One, plus mélancolique et épuré, on touche le sommet avec l’arrivée chez les Techniques des chanteurs Junior Menz ou Pat Kelly, le "Sam Cooke jamaïcain". Cette période (en gros, de You don’t care sur le CD1 à The Reason why sur le CD2) est si renversante qu’on a envie de pleurer à la lecture des meilleurs titres : Queen Majesty, Love is not a gamble, Travelling man, My Girl, I’m in the mood for love, There comes a Ttme... Des chansons si pures, parfaites, qu’elles supportent mille auditions sans faiblir, avec cette unique recette : quatre anges survolant une production à l’os, ascétique. De la soul à huis clos.
Ernesto VIOLIN (Merci d'avance pour vos commentaires !)



CD1 :
01 - Don't Leave Me
02 - Telling Me Lies
03 - You Don't Know
04 - When You Are Wrong
05 - I Am In Love
06 - I Love You
07 - Heartaches
08 - What Love Can Do
09 - Little Did You Know
10 - No One
11 - Remember I Told You
12 - I'm So In Love With You
13 - A Place Called Love
14 - I Can't Love Another
15 - My Whole Life Depends On You
16 - What Cha Gonna Do
17 - You Don't Care [aka You'll Want Me Back]
18 - Queen Majesty [aka Minstrel And Queen]
19 - Out Of Many One [Aka Fighting For The Right]
20 - Oh Babe (Sick And Tired)
21 - Day O (The Banana Boat Song)
22 - Drink More Wine
23 - Bad Minded People
24 - Love Is Not A Gamble (Tears On My Pillow)
25 - Travelling Man
26 - My Girl
27 - It's You I Love
28 - I Wish It Would Rain
29 - Run Come Celebrate (Festival 68)
CD2 :
01 - I'm In The Mood (For Love)
02 - There Comes A Time
03 - Man Of My Word [With Pat Kelly]
04 - The Time Has Come [With Pat Kelly]
05 - You're My Everything
06 - What Am I To Do [With Pat Kelly]
07 - The Reason Why
08 - Baby Don't Say Goodbye
09 - I Feel Alive
10 - The Heart Of A Man
11 - Love Love Love
12 - A Little Bit Of Something
13 - I Specialise In Good Girls
14 - Lonely Man [With Dave Barker]
15 - Your Love's A Game
16 - You Ain't Got A Heart At All
17 - Lonely Lonely Man Am I
18 - My Best Girl [With Dave Barker]
19 - Travelling Man
20 - It's Summer
21 - Free To Go
22 - Since I Lost You
23 - I'll Be Right There
24 - World Without Love
25 - What's It All About
26 - That's The Way Love Is
27 - I Still Love You
28 - The Best Time Of My Love
MP3 (128 kbps) + artwork


mardi 7 février 2017

SHANNON WRIGHT ~ Division [2017]


Ah, cette très chère Shannon... En voilà une sur laquelle on peut toujours compter, une âme trop pure pour galvauder son immense talent. Sur ses précédents albums (tous magnifiques), elle caressait la mélancolie dans le sens du poil d'une main pour mieux lui filer des torgnoles de l'autre ! Ici, on marche encore tout près du bord de la falaise, mais le vent souffle un peu moins fort. Elle encercle le spleen armée de mille petites trouvailles pour mieux l'apprivoiser. Division est un grand disque de nuances dans une époque qui en manque cruellement.
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)    


01 - Division
02 - The Thirst
03 - Wayward
04 - Accidental
05 - Seemingly
06 - Soft Noise
07 - Iodine
08 - Light House (Drag Us In)
MP3 (320 kbps) + front cover


lundi 6 février 2017

RAMONES ~ Rocket To Russia [D.R.] [1977]


La récente réédition du fameux premier Ramones donne un statut culte à cet album, qui serait ainsi le plus grand de tous les disques punks (dixit le magazine Rolling Stones). Or, même si cette dimension parait incontestable, il est curieux qu’elle occulte la seule véritable question rock’n'rollienne qui mérite à ce jour d’être posée. Oubliez les dilemmes "Beatles ou Stones ?" ; "Macca ou Lennon (et Harrisson, c’est du poulet ?)?"; "Blur ou Oasis ?" ; "Johnny, Eddy ou Dick ?". Non, la seule question véritablement rock’n'roll qui vaille d’être posée et qui d’ailleurs, ô grand malheur et damnation, n’a toujours pas trouvé de véritable réponse (d’où l’absolue urgence de la replacer aux devants de tous les débats un minimum sérieux auquel il est notre devoir de participer), donc cette fameuse question (j’espère que vous suivez, mais je sais que votre pratique de l’Everett est tel qu’on ne peut plus vous égarer (d’ailleurs, je sens que l’influence dudit Everett plane sur ces multiples parenthèses (peut-être parce que son fantôme frétille déjà d’impatience d’y répondre)) est la suivante : le meilleur album des Ramones est-il Leave home , Rocket to Russia ou Road to ruin ? Après ça, on peut toujours courir pour relever le niveau rock’n'roll du machin. Parce qu’aussi bon/grandiose/exceptionnel (à vous de choisir) que fut leur premier opus, ils le surpassèrent à notre plus grand plaisir à ces trois reprises et que, par conséquent, il conviendra de ce fait de réviser ledit classement des disques punks dans la foulée pour rétablir cette vérité qui est que les Ramones ont écrit quatre des plus grands disques punk de tous les temps. CQFD. Point barre. Hallelujah ! Donc, on recrache son chewing-gum, on retire son nez du tube de colle, et on est prié d’y répondre fissa pour faire valoir ses arguments. En tout cas, pour ma part, voici ma tentative bien entendu hautement critiquable, mais totalement assumée avec ma copine Batte de base-ball. J’entends une voix qui ose me contredire ? Viens donc par là que je te cause ! Bing ! Bang ! Paf ! Pouf ! Suivant !
Audrey SONGEVAL (Merci d'avance pour vos commentaires !)


01 - Cretin Hop
02 - Rockaway Beach
03 - Here Today, Gone Tomorrow
04 - Locket Love
05 - I Don't Care
06 - Sheena Is A Punk Rocker
07 - We're A Happy Family
08 - Teenage Lobotomy
09 - Do You Wanna Dance
10 - I Wanna Be Well
11 - I Can't Give You Anything
12 - Ramona
13 - Surfin' Bird
14 - Why Is It Always This Way
15 - Needles & Pins [Early Version - Bonus Track]
16 - Slug [Demo - Bonus Track]
17 - It's A Long Way Back To Germany [U.K. B-Side - Bonus Track]
18 - I Don't Care [Single Version - Bonus Track]
19 - Sheena Is A Punk Rocker [Single Version - Bonus Track]
MP3 (320 kbps) + artwork


vendredi 3 février 2017

VARIOUS ARTISTS ~ Bowie Heard Them Here First [C. 2014]


J'adore les pôles opposés, celui de la reprise comme celui où naît la source. Très jeune, les anciens m'ont fortement conseillé d'apprendre les notes de pochettes par cœur et d'en tirer les conclusions qui s'imposent. J'ai toujours beaucoup de peine quand je rencontre des fans de Bowie qui ignorent jusqu'aux noms de Biff Rose, de Ron Davies et même celui des Easybeats. Le présent florilège est malheureusement incomplet, mais il donne déjà un bel aperçu de l’éclectisme du grand David. La plupart des titres sont très connus, mais d'autres risquent d'enchanter les paresseux qui négligent de lire les crédits des chansons.
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !) 


01 - Paul Revere & the Raiders - Louie - Go Home
02 - Bobby Bland - I Pity The Fool
03 - Biff Rose - Fill Your Heart
04 - Ron Davies - It Ain't Easy
05 - The Velvet Underground - White Light/ White Heat
06 - The Mojos - Everything's Alright
07 - The Easybeats - Friday On My Mind
08 - The Pretty Things - Rosalyn
09 - The Merseys - Sorrow
10 - The Kinks - Where Have All The Good Times Gone
11 - Chuck Berry - Around And Around
12 - Eddie Floyd - Knock On Wood
13 - Jacques Brel - Amsterdam
14 - Johnny Mathis - Wild Is The Wind
15 - Lotte Lenya & The Three Admirals - Alabama Song
16 - Tom Verlaine - Kingdom Come
17 - Metro - Criminal World
18 - Iggy Pop - Don't Look Down
19 - Martha & The Vandellas - Dancing In The Street
20 - Roxy Music - If There Is Something
21 - The Walker Brothers - Nite Flights
22 - Pixies - Cactus
23 - The Modern Lovers - Pablo Picasso
24 - The Legendary Stardust Cowboy - I Took A Trip On A Gemini Spaceship
MP3 (320 kbps) + front cover
Bowie source with BM310


lundi 30 janvier 2017

VARIOUS ARTISTS ~ Tribute To The Cover ! - Volume 19 [HMC. 2017]


Voila plus d'un an que je laisse notre ami Keith Michards se dépatouiller seul dans le monde merveilleux et insolite de la reprise. Je crois qu'il était plus que temps de revenir lui prêter main forte. Je pense qu'il est inutile de vous survendre ce nouveau volume : un rapide coup d’œil sur la liste des invités devrait suffire à attiser votre curiosité.
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !) 


01 - JOHN MARTYN - Cry Me A River [Julie London]
02 - NINA SIMONE - The Ballad Of Hollis Brown [Bob Dylan]
03 - DWIGHT YOAKAM - The Last Time [The Rolling Stones]
04 - DANA GILLESPIE - No! No! No! [La Poupée Qui Fait Non] [Michel Polnareff]
05 - CHUCK PROPHET - Situation Vacant [The Kinks]
06 - THE HOT CLUB OF SAN FRANCISCO - The Fool On The Hill [The Beatles]
07 - WILSON PICKETT - Born To Be Wild [Steppenwolf]
08 - VIOL [aka ERNESTO VIOLIN] - Walk On The Water [Creedence Clearwater Revival]
09 - MAUREEN TUCKER & JONATHAN RICHMAN - I'm Sticking With You [The Velvet Underground]
10 - MICK HARVEY & ANDREA SCHROEDER - Ich Liebe Dich... Ich Dich Auch Nicht [Serge Gainsbourg & Jane Birkin]
11 - CHURCH OF BETTY - Without You [Badfinger]
12 - KEREN ANN - Life On Mars [David Bowie]
13 - THEO HAKOLA - Blank Generation [Richard Hell & The Voidoids]
14 - JESSE MALIN - Death Or Glory [The Clash]
15 - PAVEMENT - The Killing Moon [Echo & The Bunnymen]
16 - BAT FOR LASHES - I'm On Fire [Bruce Springsteen]
17 - ROSEMARY STANDLEY - La Nuit, Je Mens [Alain Bashung]
18 - WANDA JACKSON - You Know That I'm No Good [Amy Winehouse]
MP3 (320 kbps) + front cover


jeudi 26 janvier 2017

MAUVAISE FOI...


Il m'est impossible de refuser un peu de réclame à des gens ayant le bon goût d'appeler leur label : Mauvaise Foi, surtout quand il est question des Salopes de Richmond (décidément, une affaire de noms élégants !). Je vous laisse en compagnie de Léo qui va vous détailler toute l'histoire...
Jimmy JIMI    


Je m'appelle Léo, je vous écris car je fais partie du label associatif Mauvaise Foi Records, et que nous venons de sortir deux disques qui pourraient vous plaire : le premier album des jeunes Basques The Lookers, et le deuxième album du gang glam-punk de San Francisco The Richmond Sluts.

Le premier est un disque de power pop/garage/rock'n'roll très impressionnant (à notre très, très humble avis) par la fougue et le talent des mecs. Ces derniers sont non seulement d'excellents musiciens - leur chanteur/bassiste, en particulier, est exceptionnel -, mais ils écrivent en plus de superbes chansons, très efficaces et à l'os, un peu dans le registre des Undertones. J'avais écrit une critique de leur précédent E.P. - lui aussi excellent - pour le site planetgong.fr, grâce à laquelle nous avons pu établir un contact avec eux et sortir le disque. Je pense que c'est un des tout meilleurs groupes de rock'n'roll français aujourd'hui, mais comme ils sont paumés dans leur Sud natal, ils peinent un peu à se faire connaître dans le reste du pays - même s'ils ont déjà une excellente réputation en Espagne, où ils ont notamment fait les premières parties des Flamin' Groovies ou des Undertones. 
Voici une vidéo live que j'aime bien, qui donne à mon sens un bon aperçu de leurs qualités : https://vimeo.com/140329838
L'album est en écoute intégrale ici : 

Le deuxième disque, c'est celui des Richmond Sluts, donc, une bande de tueurs, gros, gros losers de San Francisco, qui ont publié un album il y a 15 ans (devenu plus ou moins culte très tôt après sa sortie) et ont splitté dans la foulée. Ils sont de retour cette année avec 60 Cycles of love (sorti en co-production avec le label rennais Beast Records), ils vont même tourner en France (tête d'affiche au Cosmic Trip de Bourges !) pour défendre leur nouveau disque. Celui-ci est un peu moins punk que leur précédent, dans une veine plus stonienne (période Exile).
L'album est en écoute intégrale ici :


mercredi 25 janvier 2017

LOU REED ~ The Blue Mask [1982]


A l'époque, nous surfions sur la nouvelle vague, mais ça ne nous empêchait pas de demeurer fidèle au vieux Lou - fidèle, il faut bien l'avouer, comme on peut l'être avec une fille qui fait pourtant tout pour se faire éjecter à grands coups de pieds dans le tagada ! Il faut se souvenir que deux ans auparavant, totalement rongé par l'alcool, le bonhomme nous avait offert un Growing up in public (co-écrit avec le bras cassé qui lui servait de chef de troupe (Michael Fonfara)) plus insipide que l'ennui. A dire vrai, j'avais acheté ce Blue mask pour la photo de pochette empruntée à Transformer (et puis, peut-être, aussi, parce que des artistes comme Lou Reed on avait envie de leur donner une deuxième, troisième, quatrième ou cinquième chance !). Avant même la première écoute, les crédits se montrèrent plus que rassurants, puisque le génial Robert Quine (ex. Voidoids) et fan du Velvet Underground (il vendra bientôt les live qu'il enregistrait sur un magnétophone portable) remplaçait le baltringue cité plus haut. Sur des rythmiques sobres et impeccables, les deux hommes entremêlent amoureusement leurs cordes pour un résultat magnifique dépassant toutes nos espérances. Le son est simple, cru, sans aucun chichi. L'ambiance générale est plutôt calme quand surgit le premier dragon qui donne son titre à l'album. Nous tenions là un des machins les plus vicieux et superbe, non pas seulement de la discographie du Reed mais de toute la grande Histoire. Lou s'arrache le gosier et les guitares font pleurer les étoiles. Deux titres plus loin, rebelote avec Waves of fear, laquelle raconte une hallucinante crise d'angoisse alcoolisée. En attendant New York, cet album splendide nous aidera à supporter des bidules comme Mistrial. Ah, mes chers petits, ce n'était pas toujours facile d'être fan de Lou Reed !
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)  

  
01 - My House
02 - Women
03 - Underneath The Bottle
04 - The Gun
05 - The Blue Mask
06 - Average Guy
07 - The Heroine
08 - Waves Of Fear
09 - The Day John Kennedy Died
10 - Heavenly Arms
MP3 (320 kbps)
Way to blue with BM307


jeudi 19 janvier 2017

Pour la beauté du geste (feuilleton électrique) par Jimmy Jimi # 132


132. FAVOURITE WORST NIGHTMARE [ARCTIC MONKEYS] 

   La situation aurait pu s'avérer plus souriante mais bien pire aussi. C'est difficilement imaginable, pourtant, il y a plus terrible que de se retrouver sur la mythique Ile Déserte sans ses albums préférés et dans l'obligation de jouer Who are you ?, Blondes have more fun ou Cut the crap (connaît-on des garçons dont « l'heure de gloire » fut plus sinistre que Nick Sheppard et Vince White, les remplaçants de Mick Jones sur ce disque que toutes les séries de rééditions du Clash s'efforcent de nous faire oublier ?)...

   Comme si je n'avais pas suffisamment de chimères à fouetter, voilà qu'un vilain rêve décida de s'inviter à l'étrange fête. Dans ce cauchemar, je me retrouvais avec une valise remplie du même disque en trente-trois exemplaires : le Definitely Maybe de Oasis (le groupe que je préfère détester). 

   Oasis ! Ce nom, déjà, aussi prétentieux que grotesque, bien à l'image de cet orchestre de branquignoles, en définitive. 
   On a beaucoup glosé au sujet des années quatre-vingt : c'est vrai que les plus infâmes abominations furent commises pendant cette période trouble, mais les petits frères des punks nous offrirent quelques très beaux disques pour contrebalancer la sale affaire. Pendant la décennie suivante, on enregistra nettement moins d'horreurs, mais les chefs-d’œuvre se firent également plus rares. 
   De tout temps, la presse a toujours eu besoin de têtes de gondoles, et c'est là (et uniquement là) que les crétins de Oasis firent très fort. Les affreux frangins Gallagher n'ont jamais eu qu'un seul talent, celui de la persuasion. Ces abrutis étaient tellement persuadés d'être des génies qu'ils parvinrent à embobiner les rédacteurs de magasines cherchant à tous prix de nouveaux héros (dans les sixties, ces pauvres manches n'auraient même pas eu le droit d'enregistrer ne fusse qu'un single – au mieux, ils seraient devenus roadies pour un groupe de seconde zone). C'est ainsi qu'on en vint à lire que leur premier effort était une sorte d'acmé rock'n'rollienne, la complication parfaite entre le lyrisme des Beatles et l'énergie sauvage des Stones (ou des coquecigrues très approchantes) ! Des hordes de gamins perdus se laissèrent prendre au piège. En vérité, ce machin informe laissait à entendre une espèce d'orchestre de bal si maladroit qu'il ne parvenait pas même à plagier à peu près convenablement ceux qu'il cherchait à imiter. Plus désopilant encore que ce brouillon de disque, il y avait leurs prestations scéniques : ceux qui n'ont jamais vu Liam le benêt, déguisé en mod d'opérette, courbé en deux (et mains dans le dos) pour atteindre un micro inexplicablement installé trop bas (et tout ça en mâchouillant un vieux chewing-gum pour se donner un air à la fois désinvolte et arrogant) n'auront jamais qu'une idée approximative du ridicule ! Mais tout cela n'est que peccadille comparé aux interviews des frères débiles. C'est dans cet exercice délicat que les bougres offraient le meilleur de leur pathétique personne ! En vingt ans d'entretiens, les deux demeurés n'ont cessé de bégayer la même farce délirante : « Oasis est le meilleur groupe du monde de tous les temps. Ce qui a existé hier, existe aujourd'hui, existera demain, ne sera jamais que fiente putride comparé à la splendeur des joyaux du merveilleux Oasis. » Mais oui, bien sûr, les nigauds, et le Canada Dry c'est du Glenfiddich !  
   Depuis la séparation des frères ennemis (quel malheur, c'était tellement drôle de lire les bordées d'injures que les joyeux tarés s'adressaient amoureusement !), les malentendants et les crédules ont deux fois plus de disques à acheter. Heureusement, les autres, même dans leurs cauchemars les plus sournois, ne sont pas obligés de s'infliger pareille purge.

   Un orage gronda puis éclata ce songe absurde comme une vieille baudruche. 

   Je me suis souvent demandé si tout un chacun était susceptible d'être englouti par de semblables expériences nocturnes (même sous des formes sensiblement différentes) ou si ces extravagances étaient réservées aux individus ayant passé la tête un tout petit peu trop longtemps coincée entre deux enceintes battant son plein... 




mercredi 18 janvier 2017

VARIOUS ARTISTS ~ Love Hit Me! Decca Beat Girls 1962-1970 [C. 2016]


Voici un superbe florilège qui fleure bon la minijupe ! Mais, en ces années magiques, les jolies anglaises ne se contentaient pas d'exhiber leurs mignonnes gambettes en défilant le long de Carnaby Street. Sur tous les enregistrements live d'époque, on les entend hurler jusqu'à s'expédier dans les vapes ! Du côté des bacs à disques, par contre, les garçons leur laissèrent beaucoup moins de place. Chez Decca comme ailleurs, elles seront peu nombreuses à pouvoir mener de véritables carrières. A de rares exceptions près, on les croirait presque interchangeables : des voix gorgées de sucre d'orge posées sur des orchestrations louchant évidemment sur les divines friandises de Maître Spector. Rien d'indispensable, peut-être, mais qu'est-ce que c'est bon le temps que ça vous coule dans les oreilles ! Avec, en prime, deux belles œillades à notre pays. So sexy.     
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !) 


01 - Billie Davis - I'm In Love With You
02 - Dana Gillespie - No! No! No!
03 - Marianne Faithfull - That's Right Baby
04 - Beverley - Where The Good Times Are
05 - Twinkle - Poor Old Johnny
06 - The Orchids - Love Hit Me
07 - The Satin Bells - I Stand Accused (Of Loving You)
08 - Truly Smith - I Wanna Go Back There Again
09 - Adrienne Poster - Something Beautiful
10 - Lulu - I'll Come Running Over
11 - Barry St. John - Hey Boy
12 - Goldie & The Gingerbreads - Little Boy
13 - The Exceptions - What More Do You Want
14 - Louise Cordet - So Hard To Be Good
15 - Sandra Barry & The Boys - Really Gonna Shake
16 - Elkie Brooks - The Way You Do the Things You Do
17 - Billie Davis - I Want You To Be My Baby
18 - Jean Martin - Save The Last Dance For Me
19 - Beryl Marsden - Love Is Going To Happen To Me
20 - The Orchids - Don't Make Me Mad
21 - The Vernons Girls - Dat's Love
22 - Babbity Blue - Don't Make Me (Fall In Love With You)
23 - Twinkle - Golden Lights
24 - Marianne Faithfull - Hier Ou Demain
MP3 (320 kbps) + artwork


lundi 16 janvier 2017

GENE CLARK ~ Gene Clark [aka 'White Light'] [1971]


Mon précédent post concernant Gene Clark avait notamment suscité ce commentaire enthousiaste d'Olivier B. : "Je ne connaissais pas le bonhomme et la découverte est fondamentale !" Je ne pouvais quand même pas laisser ce garçon avec un unique disque de demos. Voici donc White light : un phare au milieu de la nuit, une main amie au fond de la solitude... Pour certains (dont je suis), on a rarement fait plus beau avec une guitare en bois et un micro. Cela fait des décennies qu'il me console de tout comme de rien, qu'il me bouleverse sans que je parvienne à mettre des mots sur tant d'émotions. Alors, débrouillez-vous donc avec ça !  
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)

   
01 - The Virgin
02 - With Tomorrow
03 - White Light
04 - Because Of You
05 - One In A Hundred
06 - For A Spanish Guitar
07 - Where My Love Lies Asleep
08 - Tears Of Rage
09 - 1975
10 - Because Of You [Alternate Mix - Bonus Track]
11 - Stand By Me [Previously Unreleased - Bonus Track]
12 - Ship Of The Lord [Previously Unreleased - Bonus Track]
13 - Opening Day [Previously Unreleased - Bonus Track]
14 - Winter In [Rare Track - Bonus Track]
MP3 (320 kbps) + artwork


jeudi 12 janvier 2017

MARC SEBERG ~ 83 [1983]


Grand fan de Marquis de Sade, je m'étais précipité sur ce premier album de Marc Seberg, dans lequel on retrouvait Anzia et Philippe Pascal, et je n'avais pas été déçu (cela viendrait plus tard, quand le groupe, cherchant à élargir son audience (il faut bien vivre, ma petite dame) aura une fâcheuse tendance à se simplemindiser toujours davantage de disque en disque). Ceux qui aimaient leur rock tendu comme un fil de funambule au-dessus de la nuit ne pouvaient être que conquis par ce premier jet splendide. On a beau dire, l'âge et l'époque comptent. J'étais encore un peu jeune pour le punk, mais il était hors de question que je loupe cette nouvelle vague : j'allais enfin pouvoir vivre une expérience en direct - et c'était un beau moment car les groupes d'ici se montraient souvent à la hauteur de leurs confrères anglo-saxons. Le blues sera remplacé par des influences plus européennes, plus romantiques, pour une autre façon de magnifiquement broyer du noir ! Certains prétendent que cette musique a beaucoup vieilli ; personnellement, je pense qu'elle est si intense qu'elle réclame un investissement total que nous ne sommes peut-être plus prêts à lui offrir.
Jimmy JIMI (Merci d'avance pour vos commentaires !)


01 - Jour Après Jour
02 - Surabaya Johnny
03 - Personalities
04 - Sylvie
05 - Don't Fall
06 - Sans Mémoire
07 - No Way
08 - Tricks Of Mind
09 - Strikes
10 - The Shriek
11 - Venus In Furs [Bonus Track]